Mamie, j’aurai aimé ne pas avoir l’impression de toujours te déranger quand je te téléphonnais.
J’aurai aimé te connaître comme t’ont connu certains de mes cousins et cousines.
J’aurai aimé comprendre ce qui c’est passé pour que tu fasse de telles différences entre nous.
C’était dur de s’entendre dire qu’on était grosses, moins bien élevés et pas aussi bien que nos cousins, mais si ça à créé un clivage entre eux et nous, ça nous à aussi liés entre rejetés. Finalement on comparait et on riait de tes remarques douloureuses qui maintenant nous laisse de bons souvenirs. Franchement on te doit beaucoup, nos pères sont nés grâce à toi, nous existons donc par toi et nous nous sommes connus également grâce à toi. Alors merci d’avoir contribué à nous donner ce merveilleux cadeau de nos vies.
Ta petite fille qui t’aime.

Cécile Borderon- 31-08-25